Pourquoi ce projet ?
Sur les zones maritimes ou forestières, les missions d’Intelligence Surveillance et Reconnaissance (ISR), opérées par drone, sont limitées par la portée des liaisons radio à environ 100km. Le drone BOREAL est dimensionné pour parcourir jusqu’à 800km à une vitesse de croisière approchant les 100km/h. Si le télépilote ou le centre de contrôle veulent intervenir en cours de mission sur le guidage du drone, ou bien sur sa charge utile (redescente de données, d’images, de vidéo, de position), le drone doit embarquer à son bord des moyens de communication par satellite.
Quel support de CESARS ?
Les experts du centre CESARS ont identifié avec BOREAL 2 cas d’usages, et donc 2 architectures distinctes. La première, repose sur une communication directe, via une antenne embarquée dans le fuselage du drone (pour des missions en mer, ou survolant des zones de végétation dense). La seconde architecture est une communication indirecte, qui relaie les données reçues au sol, via le lien radio du drone, par satellite (pour des missions terrestres, de longue élongation).
La vidéo suivante présente cette démonstration : lien vidéo
La suite ?
La mise en place d’une communication par satellite permet de « déporter » le poste d’opération sans contrainte de distance, de la zone de mission. Les flux d’informations sont alors accessibles en tout lieu connecté à internet. Ceci est transposable à des missions en mer, des survols de zones de végétation dense, ou de longue élongation sur terre, en permettant une visualisation temps réel des flux, et donc une réactivité accrue des utilisateurs de ce service.
Plus d’info :
Site BOREAL : https://www.boreal-uas.com/
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