Allô la station Spatiale ? Ici la station Bathyale

Date

22 octobre 2021

Catégorie

Actualités

Partager

Date

22 octobre 2021

Catégorie

Environnement, Science Spatiale

Partager

L'un est à environ 400km de la Terre, l'autre entre deux plongées à plus de 100m de profondeur... L'astronaute de l'ESA Thomas Pesquet, et "l'aquanaute" Laurent Ballesta, deux explorateurs de l'extrême, se sont parlés par visioconférence ce samedi 10 juillet.

Capture d’écran de l’appel en visioconférence de l’aquanaute Laurent Ballesta (à gauche) et de l’astronaute Thomas Pesquet (à droite).

Capture d’écran de l’appel en visioconférence de l’aquanaute Laurent Ballesta (à gauche) et de l’astronaute Thomas Pesquet (à droite).
LES GENS BIEN PRODUCTIONS / ANDROMEDE OCEANOLOGIE / ARTE / CNES / ESA / NASA / MARLINK.


 
Cet échange hors du commun n'aurait jamais été possible sans les satellites !
 
Pas besoin d'être un explorateur de l'extrême pour utiliser les télécommunications par satellite. Celles-ci sont aujourd'hui accessibles à tous, à un prix qui s'est fortement démocratisé.
Que vous soyez en pleine mer, dans des zones rurales, montagneuses, ou bien près d'une ville mal desservie par les moyens terrestres (ADSL, fibre, 3G, 4G, 5G) il y aura toujours le satellite pour vous connecter à Internet.

 

Connexion satellite entre la Station Spatiale Internationale et la station bathyale
Connexion satellite entre la Station Spatiale Internationale et la station bathyale


De nombreuses zones du globe n'ont pas accès aux technologies terrestres. Tout le monde n'est pas connecté, ni connectable au haut débit filaire, même en France. On compte à ce jour dans notre pays :

  • 8 millions de foyers sans fibre, 6 millions sans très haut débit.
  • 1 million de foyers difficilement raccordables, techniquement et financièrement.

Le besoin est pourtant là, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, dans un monde de plus en plus numérique. Grâce aux satellites, ce besoin peut être couvert partout, indépendamment du réseau filaire.

L’expédition Gombessa 6 de Laurent Ballesta et de sa société Andromède Océanologie a pour objectif de percer le mystère des anneaux de corail, d’étranges formations de 30 mètres de diamètre situées à 120 mètres de profondeur au large du Cap Corse, jamais observées auparavant. La station Bathyale, le caisson pressurisé de 5 m² dans lequel Laurent Ballesta et trois autres plongeurs vont séjourner pendant 20 jours entre deux plongées à 120 m de profondeur, se trouve ainsi loin des côtes, hors de portée des réseaux terrestres.

Le seul moyen d’assurer une communication en temps réel entre les aquanautes et les équipes restées au sol, ainsi qu’avec le public qui suit l’expédition sur les réseaux sociaux, ou encore Thomas Pesquet dans l’ISS, est d’utiliser les liaisons satellitaires. C’est dans ce cadre-là que le CNES a le plaisir d’avoir conseillé Andromède Océanologie par le biais de son centre CESARS dédié à l’accompagnement des entreprises qui souhaitent utiliser les télécommunications par satellite.

 

Pour en savoir plus sur CESARS : https://cesars.cnes.fr

Pour en savoir plus sur les expéditions Gombessa : https://gombessa-expeditions.com

Pour suivre en direct l’expédition Gombessa sur les réseaux sociaux : Facebook / Linkedin / YouTube

 

Partager cet article

Autres articles qui pourraient vous intéresser

Envie de travailler avec nous ?

Envie de travailler avec nous ?

© CNES - Tous droits réservés.

Un site développé en Occitanie par l'agence web Logo Digitanie

© CNES - Tous droits réservés.

Un site transmis par logo Digitanie