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Allô la station Spatiale ? Ici la station Bathyale

  • Texte d'introduction: L'un est à environ 400km de la Terre, l'autre entre deux plongées à plus de 100m de profondeur

L'un est à environ 400km de la Terre, l'autre entre deux plongées à plus de 100m de profondeur... L'astronaute de l'ESA Thomas Pesquet, et "l'aquanaute" Laurent Ballesta, deux explorateurs de l'extrême, se sont parlés par visioconférence ce samedi 10 juillet.

Capture d’écran de l’appel en visioconférence de l’aquanaute Laurent Ballesta (à gauche) et de l’astronaute Thomas Pesquet (à droite).

Capture d’écran de l’appel en visioconférence de l’aquanaute Laurent Ballesta (à gauche) et de l’astronaute Thomas Pesquet (à droite).
LES GENS BIEN PRODUCTIONS / ANDROMEDE OCEANOLOGIE / ARTE / CNES / ESA / NASA / MARLINK.


 
Cet échange hors du commun n'aurait jamais été possible sans les satellites !
 
Pas besoin d'être un explorateur de l'extrême pour utiliser les télécommunications par satellite. Celles-ci sont aujourd'hui accessibles à tous, à un prix qui s'est fortement démocratisé.
Que vous soyez en pleine mer, dans des zones rurales, montagneuses, ou bien près d'une ville mal desservie par les moyens terrestres (ADSL, fibre, 3G, 4G, 5G) il y aura toujours le satellite pour vous connecter à Internet.

 

Connexion satellite entre la Station Spatiale Internationale et la station bathyale
Connexion satellite entre la Station Spatiale Internationale et la station bathyale


De nombreuses zones du globe n'ont pas accès aux technologies terrestres. Tout le monde n'est pas connecté, ni connectable au haut débit filaire, même en France. On compte à ce jour dans notre pays :

  • 8 millions de foyers sans fibre, 6 millions sans très haut débit.
  • 1 million de foyers difficilement raccordables, techniquement et financièrement.

Le besoin est pourtant là, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, dans un monde de plus en plus numérique. Grâce aux satellites, ce besoin peut être couvert partout, indépendamment du réseau filaire.

L’expédition Gombessa 6 de Laurent Ballesta et de sa société Andromède Océanologie a pour objectif de percer le mystère des anneaux de corail, d’étranges formations de 30 mètres de diamètre situées à 120 mètres de profondeur au large du Cap Corse, jamais observées auparavant. La station Bathyale, le caisson pressurisé de 5 m² dans lequel Laurent Ballesta et trois autres plongeurs vont séjourner pendant 20 jours entre deux plongées à 120 m de profondeur, se trouve ainsi loin des côtes, hors de portée des réseaux terrestres.

Le seul moyen d’assurer une communication en temps réel entre les aquanautes et les équipes restées au sol, ainsi qu’avec le public qui suit l’expédition sur les réseaux sociaux, ou encore Thomas Pesquet dans l’ISS, est d’utiliser les liaisons satellitaires. C’est dans ce cadre-là que le CNES a le plaisir d’avoir conseillé Andromède Océanologie par le biais de son centre CESARS dédié à l’accompagnement des entreprises qui souhaitent utiliser les télécommunications par satellite.

 

Pour en savoir plus sur CESARS : https://cesars.cnes.fr

Pour en savoir plus sur les expéditions Gombessa : https://gombessa-expeditions.com

Pour suivre en direct l’expédition Gombessa sur les réseaux sociaux : Facebook / Linkedin / YouTube

 

Véhicule Victor démonstrateur gestion de crise circulant en zone blanche

Immersion dans le centre CESARS

  • Texte d'introduction: Dans cette série de 6 films, les spécialistes en télécommunications par satellite du centre CESARS du CNES à Toulouse vous font découvrir l'internet par satellite et leurs activités.

Dans cette série de 6 films, les spécialistes en télécommunications par satellite du centre CESARS du CNES à Toulouse vous font découvrir l'internet par satellite et leurs activités.

Dans le premier film « Les télécommunications par satellite : décryptage », Sonia Cazalens vous explique les fondamentaux et répond aux questions les plus fréquentes :

  • Comment fonctionnent les télécommunications par satellite ?
  • Quels sont les usages les plus courants ?
  • Quels types de satellites sont utilisés ?
  • Quel matériel est nécessaire ?

Dans le second film "Accès Internet haut débit par satellite", Stéphane Rozes vous éclaire sur :

  • Comment dispose-t-on d’un accès internet à haut débit par satellite ?
  • Quelles sont les antennes utilisées ?
  • Quelles sont les installations du centre CESARS du CNES à Toulouse ?

 Le troisième film est titré "Les infrastructures sol-réseau".

  • Quelles sont les infrastructures au sol nécessaires pour établir une communication par satellite?
  • Comment les opère-t-on ?

Denis Baron décrit les équipements permettant la gestion réseau, mais également des équipements spécifiques à l’activité du centre CESARS. Santiago Garcia Guillen présente la salle de supervision qui permet d’opérer les moyens sols.

La quatrième vidéo porte sur la mise en place de démonstrations.

  • Quel type de matériel est utilisé ?

  • A quoi ressemble un modem utilisé pour l’internet des objets ?

  • Peut-on faire du streaming vidéo sur un lien satellitaire ?

Sandra Dussès répond à ces questions et vous présente le service proposé.

Dans le cinquième film, Hélène Combes, Arnaud Deramecourt et Sandra Dussès présentent les possibilités offertes par le CNES pour des applications nécessitant mobilité ou nomadisme, notamment pour la simulation de gestion de crise, tests d’outils de visioconférence sur lien satellitaire… Des véhicules, des antennes nomades et des téléphones satellitaires peuvent être mis à disposition.

🚒 [Moins de 15 minutes] C’est le temps qu’il faut pour déployer un lien satellitaire permettant un accès internet haut débit, n’importe où et n’importe quand. 

Dans le sixième film, Denis Baron et Hélène Combes vous expliquent les conditions d’accès et le support proposé par CESARS, Centre d’expertise pour les usages en télécommunications par satellite du CNES.

 

Réseaux satellitaires : tendances mondiales et coûts environnementaux de nos choix de services

  • Texte d'introduction: L’essor récent des constellations de satellites en orbites basses façonne une nouvelle infrastructure réseau dans l’espace. Quel est l’impact environnemental associé ? Des experts du CNES ont été sollicités par le think tank « Le Shift Project ».

​​Le Shift Project* vient de publier deux nouveaux rapports sur la sobriété numérique 

"Mondes virtuels & Réseaux face à la double contrainte carbone » : publication des rapports finaux - The Shift Project"

Depuis 2022, plus de la moitié de la masse de satellites mise à poste est dédiée à l’accès à internet faible latence, et la croissance du secteur se construit autour de ces services de connectivité. Ainsi, une partie du rapport « Des réseaux sobres pour des usages connectés résilients - Des infrastructures numériques adaptées à la double contrainte carbone » est consacrée aux réseaux de télécommunications par satellite (p.47 à p.64). 

Extrait :

L’empreinte annuelle de la constellation Starlink s’élève à plus de 1600 ktCO2e/an, soit près de 2 fois les réseaux fixes et mobiles français en 2020 pour 2 millions d’utilisateurs à date. Cette empreinte n’est pas appelée à décroître puisque l’ensemble de l’infrastructure est à remplacer tous les 5 ans. La solution professionnelle OneWeb implique elle aussi une empreinte carbone conséquente (autour de 600 ktCO2e) là où la solution géostationnaire paraît plus modérée avec 65 ktCO2e/an d’empreinte annuelle (d’autant plus que 90 % de son empreinte est dédié au segment utilisateur, à savoir ​le kit utilisateur).

 

​Le centre CESARS a apporté son support sur la fourniture d'informations techniques sur les systèmes satellitaires de télécommunications.

Bonne lecture, et n’hésitez pas à nous contacter pour toute question que celui-ci soulèverait ! 

​​

*Le Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Association loi 1901 reconnue d’intérêt général et guidée par l’exigence de la rigueur scientifique, sa mission est d’éclairer et d’influencer le débat sur la transition énergétique et climatique en Europe. Le Shift Project constitue des groupes de travail autour des enjeux les plus décisifs de la transition, produit des analyses robustes et chiffrées sur ces enjeux et élabore des propositions rigoureuses et innovantes. Il mène des campagnes d’influence pour promouvoir les recommandations de ses groupes de travail auprès des décideurs politiques et économiques. Il organise également des événements qui favorisent les discussions entre parties prenantes et bâtit des partenariats avec des organisations professionnelles et académiques, en France et à l’étranger.

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